Battlefield 6 ne joue pas dans la même cour que Call of Duty. Si le second brille par ses campagnes solo dignes d’un blockbuster, le premier mise sur une guerre immersive à grande échelle, façonnée cette fois directement par les joueurs via le programme Battlefield Labs.
Avec chaque nouvelle annonce autour de Battlefield 6, une partie de la communauté s’empresse de le comparer à Call of Duty. Pourtant, les deux franchises évoluent dans des univers ludiques fondamentalement distincts.
Là où Call of Duty mise sur des affrontements nerveux et linéaires, Battlefield privilégie les combats ouverts, stratégiques et chaotiques à grande échelle. Cette opposition ne date pas d’hier, et BF6 ne fera pas exception.
Les comparaisons entre Battlefield et Call of Duty refont surface à chaque nouvel opus. Pourtant, ces deux mastodontes du FPS évoluent dans des univers bien distincts. Call of Duty s’impose par ses campagnes solo hollywoodiennes, rythmées et spectaculaires. Battlefield, lui, s’est toujours démarqué par ses affrontements massifs et réalistes, où le chaos règne et la stratégie collective fait la différence.
Il faut le reconnaître : Call of Duty domine le segment des campagnes solo. Chaque épisode propose une mise en scène spectaculaire, digne d’un film d’action américain, avec des séquences calibrées pour en mettre plein la vue.
De son côté, Battlefield a progressivement délaissé cet aspect narratif, notamment depuis Battlefield 2042, qui a fait l’impasse sur un vrai mode solo. Un choix qui avait divisé, voire frustré une partie de la communauté.
Bonne nouvelle pour les fans de storytelling : Battlefield 6 marque un retour aux sources avec une vraie volonté de proposer un mode solo plus ambitieux. Grâce au programme Battlefield Labs, les développeurs ont écouté les attentes des joueurs.
Résultat : un jeu en partie co-construit avec la communauté, où la narration devrait retrouver une place centrale. L’objectif est clair : offrir une expérience solo qui puisse rivaliser avec celle de Call of Duty, sans sacrifier l’ADN multijoueur de la licence.
L’une des différences majeures réside dans les moteurs de jeu utilisés. Battlefield 6 s’appuie sur le moteur Frostbite, conçu pour offrir une destructibilité quasi totale de l’environnement.
Les cartes ne sont jamais figées : bâtiments qui s’effondrent, lignes de tir remodelées en temps réel, immersion renforcée. À l’inverse, Call of Duty repose sur des environnements rigides et scriptés, optimisés pour un rythme constant, mais sans grande variation d’une partie à l’autre.
Battlefield n’a jamais cherché à copier la formule de Call of Duty. Son gameplay repose sur une simulation militaire plus poussée, où les véhicules, le travail d’équipe et la verticalité transforment chaque session en champ de bataille vivant.
Pas question ici de jouer en solo dans un couloir : chaque joueur fait partie d’un engrenage tactique, avec un impact réel sur le cours de la bataille. BF6 compte bien aller encore plus loin sur ce terrain.
Confondre les deux licences revient à ignorer ce qui fait l’essence même de Battlefield. Les joueurs en quête de sensations arcade et de gratification immédiate trouveront leur bonheur dans Call of Duty.
Ceux qui préfèrent une guerre organique, imprévisible et souvent brutale, continueront de se tourner vers BF6. Ce ne sont pas deux variantes du même FPS, mais deux philosophies opposées du jeu de tir moderne.
Avec Battlefield 6, DICE tente de corriger le tir après l’échec de 2042. En réintégrant une campagne solo et en s’appuyant sur les retours concrets des joueurs via Battlefield Labs, le studio veut réconcilier toutes les facettes de son FPS. Le multijoueur reste central, mais l’ambition narrative fait son retour. De quoi espérer un BF6 solide, complet, et surtout fidèle à ce que les fans attendent depuis longtemps.