Test du Jeu Kingdom Come: Deliverance II sur PC
Publié le : 04 Févr 2025 vers 11:00
Avant de plonger dans ce test, un grand merci à PLAION pour l’opportunité de découvrir Kingdom Come: Deliverance II en avant-première. Ce test a été réalisé sur PC, au clavier et à la souris.
Développé par Warhorse Studios, ce second opus, très attendu depuis la sortie du premier jeu en 2018, promet d’approfondir encore davantage l’expérience médiévale immersive qui a fait son succès. La date de sortie de Kingdom Come: Deliverance II sort officiellement ce mardi 4 février 2025.
La Délivrance devra attendre
Henry est de retour
Après les péripéties du premier opus, nous voici de retour en plein cœur du Royaume de Bohême, au début du XVe siècle, sous le règne tumultueux du roi Venceslas IV.
Dans la peau d’Henry de Skalice, notre héros malgré lui, nous accompagnons cette fois Hans Capon, un jeune noble déterminé à sceller une alliance cruciale avec un seigneur local. Mais ne vous y trompez pas : ce voyage diplomatique sera tout sauf une simple formalité…
Une progression bien ficelée
Les suites de jeux vidéo peinent souvent à justifier pourquoi notre héros doit repartir de zéro. Mais dans Kingdom Come: Deliverance II, Henry n’est pas brutalement ramené au niveau 1 : il conserve une partie de son savoir-faire.
Affaibli par une blessure, il perd néanmoins certaines compétences, obligeant le joueur à reconstruire sa réputation et à progresser à nouveau, pour débloquer la confection de Schnaps du sauveur par exemple.
Une mise en scène magistrale
Visuellement, Kingdom Come: Deliverance II frappe fort. Les cinématiques, sublimes, s’intègrent parfaitement au gameplay, renforçant l’atmosphère à chaque tournant du récit. Le monde, quant à lui, regorge de détails et de diversité, avec des biomes variés qui apportent une véritable richesse visuelle.
À cela s’ajoute une bande-son de grande qualité, qui s’adapte harmonieusement à l’environnement et aux événements, accentuant encore l’immersion. Une évolution notable par rapport au premier opus.
Un gameplay affiné et repensé
Plus accessible que le premier opus
Intégré au prologue, comme dans le premier opus, le tutoriel semble cette fois offrir une prise en main plus intuitive. Les combats gagnent en fluidité, et cela se ressent dès les premières armes en main, qu’il s’agisse de manier l’arbalète ou de défendre le fort à l’épée.
Toutefois, la richesse du jeu s’accompagne d’une abondance d’informations à assimiler, notamment pour des mécaniques comme le jeu de dés. Mais une fois ces subtilités maîtrisées, Kingdom Come: Deliverance II s’ouvre pleinement, révélant un immense terrain de jeu où chaque détail compte.
Des surprises à chaque tournant
Dans l’univers de Kingdom Come, rien ne se déroule jamais comme prévu. Une situation en apparence anodine peut rapidement tourner au cauchemar, et les retournements de situation sont plus fréquents que dans Game of Thrones.
Même en pesant chaque décision avec prudence, le scénario reste imprévisible tout au long de l’aventure, renforçant cette sensation d’immersion totale. Distinguer un allié d’un ennemi dissimulé relève souvent du défi, menant à des rebondissements incessants. Et si nos choix influencent le destin d’Henry, il arrive parfois que nous ne soyons que de simples spectateurs de l’Histoire en marche.
Un voyage authentique au cœur du Moyen Âge
À l’instar d’Outward Definitive Edition, ce RPG médiéval vous plonge dans un vaste monde où chaque recoin recèle de dangers. La gestion de la nourriture, des blessures et la préparation de potions seront autant de défis quotidiens, surtout lorsque vous vous retrouverez dans les situations les plus précaires. C’est dans ces moments que l’immersion atteint son apogée : l’objectif n’est plus simplement de faire avancer l’histoire, mais de survivre, de vous sortir des pires embûches, une galère après l’autre.
Survivre en Bohême requiert une réflexion constante. Chaque décision doit être mûrement réfléchie, chaque mouvement anticipé. Les combats, par exemple, sont d’une intensité rare, exigeant à la fois technique et stratégie. Une mauvaise gestion de votre endurance ou une erreur de placement peut rapidement mener à une mort presque inévitable.
On le conseille?
Le verdict est sans appel : Kingdom Come: Deliverance II s’impose comme l’un des meilleurs RPG auxquels nous ayons joué. Plus riche et abouti que ses concurrents Chivalry II et Mordhau, il offre l’expérience médiévale solo ultime.
Avec un gameplay mieux équilibré que dans le premier opus et un monde vaste regorgeant de quêtes secondaires captivantes, l’émerveillement est constant. Si vous recherchez un RPG médiéval immersif avec une durée de vie conséquente (100h+), alors Kingdom Come: Deliverance II est fait pour vous.
Verdict final
Kingdom Come: Deliverance II est une véritable prouesse en matière de réalisme et de mise en scène. Exigeant à chaque instant, il plonge le joueur dans une immersion totale, retranscrivant avec fidélité l’Europe du XVe siècle. Supérieur à son prédécesseur sur presque tous les points, malgré des missions d’infiltration parfois en demi-teinte, son gameplay soigné en fait une réussite incontestable. Un incontournable pour tout amateur de RPG immersif.Les points clés
- Nette évolution par rapport au premier opus
- Immersion renversante et un réalisme bluffant
- Retranscription fidèle du XVe siècle et de son Histoire
- Mise en scène magistrale, portée par des cinématiques impressionnantes
- Durée de vie colossale (100h+), remplie de quêtes secondaires captivantes
- Fins alternatives pour une rejouabilité accrue
- Quelques dialogues perfectibles (déjà en cours d’amélioration)
- Une interface encore trop chargée qui mériterait plus de clarté
- L’infiltration manque de finesse et reste loin d’un Assassin’s Creed