Presque une décennie après la sortie de leur premier opus, Chivalry: Medieval Warfare, Torn Banner Studios revient à la charge avec une séquelle qui aura pour but de raviver la flamme de ses fans et de voler quelques joueurs occasionnels au concurrent Mordhau (2019).  Cela semble chose faite…

 

« Le nombre de joueurs qui lancent le jeu aujourd’hui a dépassé même nos attentes les plus élevées, et nous ferons de notre mieux pour que vous puissiez tous entrer et jouer dès que possible, notre priorité absolue. » – Torn Banner Studios

 

 

Avant de commencer ce test, je souhaite remercier Koch Media France et notamment Thomas pour m’avoir permis de réaliser ce test dés la sortie du jeu et sans aucunes directives pour assurer un test biaisé de n’importe quelle manière.

Pour la poignée d’entre vous qui seraient novices aux jeux de simulation médiévale à la première personne, laissez-moi vous présenter Chivalry II en quelques adjectifs : Gore, Jouissif, Immersif, Frustrant et surtout très Fun !

 

Gore et Jouissif – Rien de plus beau que de vous initier au jeu avec un bon découpage de membre. Que ce soit sur votre adversaire direct ou même sur un cadavre inanimé qui n’a rien demandé, découper des membres satisfera vos pulsions criminelles les plus fortes. 

 

Immersif – Après un tutoriel qui vous donne toutes les bases pour exceller sur le champ de bataille, vous êtes directement téléporté en plein champs de bataille pour tester votre apprentissage. Dés la première seconde, la peur vous emplit et votre instinct de survie prends le dessus. Après quelques combats en supériorité numérique, vous vous sentez fin prêts à initier le combat, et c’est là que le bain de sang commence.

 

Frustrant – Malgré le tutoriel, vous tomberez souvent sur plus fort ou simplement plus intelligent que vous. Il est très difficile de se sortir d’un combat à courte portée et si vos coéquipiers vous abandonnent, les combats en infériorité numérique prendront vite une tournure fâcheuse. Lorsque vous vous retrouvez en 1 v X, le but n’est plus de survivre mais bien d’infliger le maximum de dégâts à vos adversaires avant de succomber. Si vous jouez seul, mourir continuellement peut s’avérer frustrant, mais vous pouvez toujours prendre un archer et participer à la fête avec un gameplay plus reculé.

 

Fun – Que l’on gagne ou que l’on perdre, Chivalry II vous donne les mêmes sensations, et l’une d’elle est le fun. Il n’y a rien de plus amusant que d’assener un coup dévastateur à un ennemi et de les voir se balader avec un bras. Les voix préenregistrées font que les adversaires parlent lorsqu’ils perdent un membres et voir leur manque de compréhension sur ce qui vient de se passer est assez divertissant. En bref, Chivalry II ce n’est pas un Mordhau mais bien un jeu sympa entre ami et surtout à 64.

 

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Synopsis

Rester dans le combat est particulièrement important dans le mode de jeu principal, le « Siège » ou 64 joueurs répartis en deux factions s’affrontent sur plusieurs objectifs. Le mode de jeu reprend le format de Rush sur Battlefield 3 ou Opérations sur Battlefield 1 dans lequel, les attaquants doivent progresser depuis l’extérieur du château jusqu’à la salle du trône, en passant par les rempart et le pillage de la ville. Ces étapes sont caractérisées par l’utilisation d’armes et objets lourds comme les béliers pour enfoncer la porte en attaque et les grands arbalètes pour faire des brochettes humaines en défense.

Les défenseurs devront donc stopper l’attaque dans un temps impartit qui se réinitialise une fois un objectif franchit. Une fois dans la salle du trône, un joueur incarne « l’héritier royal » que les joueurs doivent défendre coûte que coûte. Comme bien souvent, ce pseudo roi finit par perdre la tête.

 

Les Modes de Jeu et Classes

  • Mode Mixte à 64 Joueurs
  • Mode Mixte à 40 Joueurs
  • Duels
  • Chacun pour soi (FFA)

Hormis les modes de jeux, Chivalry II reprends la formule du premier opus avec 4 classes : Archer, Avant-Garde, Fantassin et Chevalier. La classe Chevalier reste la plus simple à prendre en main et la plus populaire. L’archer peut aussi s’avérer utile mais surtout lors des sièges.

 

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Qu’est ce que j’en ai pensé ?

D’un point de vue personnel, j’ai trouvé le jeu très bien équilibré, que ce soit entre les différentes classes ou bien l’attaque et la défense. Les parties s’enchainent sans ennui avec une volonté de revanche en cas de défaite ou une quête d’autres succès en cas de victoire. Le level-design du jeu permet de jouer seul commence en équipe et de faire progresser son équipe ainsi. Un joueurs seul peut débloquer la situation sur des « choke point » mais c’est bien en jouant en équipe que vous arriverez à votre objectif.

Si une chose est sure, c’est que vous allez frappez vos alliés. Comme tout le monde cours dans tous les sens, les coups préparés à l’avance et timé à la perfection pourraient bien finir dans le dos d’un allié qui passe au milieu de votre 1v1, un peu comme quand un allié passe devant vous sur R6 et prends un TK parce que vous visiez un ennemi plus loin.

Ce que j’ai beaucoup aimé aussi, c’est la progression du personnage et surtout de classe qui permet par exemple d’améliorer votre archer vous qu’il débloque une arbalète meurtrière mais avec ses inconvénients. La cosmétique est aussi présente dans le jeu, certains adorent ça, d’autres moins, perso je suis là pour découper des membres donc peu m’importe. Avec des graphismes solides et une approche assez technique, Chivalry II reste un jeu arcade, fun entre amis mais tout autant immersif.

 

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Prise en Main

 

Kingdom Come : Délivrance > Mordhau > Chivalry II > For Honor

 

Quand on parle de la prise en main, c’est compliqué mais accessibles. Bien plus facile à controller qu’un Kingdom Come : Délivrance, Chivalry II vous apprends les bases à travers un didacticiel bien rondé avant de vous jeter dans le grand bain. Alors que les attaques de bases sont assez facile à apprendre, c’est dans la subtilité du timing et des mouvement de votre soursi/joystick que la différence entre le kill ou la mort se fera.

En effet, le didacticiel vous aide en vous disant de suivre le bout de votre lame et non vos yeux pour assener des coup réussis. Cependant, une fois sur le champ de bataille, avec l’adrénaline et 63 autres joueurs qui courent dans tous les sens, vous avez tendance à oublier les conseil et foncer tout droit avec les attaques de bases. Et ce jusqu’à ce que vous tombiez sur un joueur expérimenté et calme qui vous portera un coup fort et tranchant avec un timing parfait. Résultat des courses, vous y perdez la tête. Chivalry II est donc assez facile à prendre en main mais la maitrise de tous ses coups reste à acquérir au fur et à mesure des batailles.

 

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Conclusion

Pour résumer, Chivalry II ne révolutionne pas la technicité du combat à l’épée mais ajoute bel et bien des fonctionnalités intéressantes comparé à son prédécesseurs. Les batailles à 64 joueurs sont très immersives et vous donneront envie de découper vos adversaires à tours de bras. Si vous galérez avec la prise en main, il y a toujours cet aspect de gaîté qui vous donnera envie de continuer à jouer malgré les morts incessantes. J’espère donc vous retrouver sur le champs de bataille de Chivalry II, mort ou vif !

 

La note IA :  9/10

Les Points Positifs (+)

  • La meilleure simulation médiévale arcade sur le marché
  • Une immersion totale dans la guerre à grande échelle
  • Visuellement très sanglant (mais du sang en HD)
  • Très amusant entre amis
  • Des classes bien équilibrées
  • Des animations sanglantes

 

Les points qui fâchent (-)

  • Très difficile à prendre en main a l’instar du premier Chivalry
  • Frustrant lorsque vous vous faites rouler dessus par l’opposition
  • Un tutoriel qui ne vous met pas vraiment en situation
Article rédigé par Shepard