Amoureux de Dark Souls, un nouveau jeu est dans la place. Développé par Massive Work Studio et édité par Prime Matter, Dolmen est un jeu action-RPG mêlant science-fiction futuriste et horreur. Ce « souls-like » compte sur sa mise en scène à la Mass Effect pour se démarquer des autres titres de ce style. Un pari réussi ? Je vous laisse découvrir ça plus bas…

Un tutoriel qui nous rappelle un lundi matin au bureau

 

Commençons par le commencement. L’introduction du jeu fait guise de tutoriel et bien qu’il soit assez court, ce début d’aventure sur la planète Revion Prime manque quand même sacrément de panache.

Comme dans tout titre dans l’industrie vidéoludique, les premières minutes sont primordiales pour attirer l’attention du joueur et lui donner envie de continuer à jouer. En dépit d’une vidéo d’introduction aussi informative qu’alléchante, les premières minutes de Dolmen manette en main sont plutôt décevantes. On ressent tout de suite la lenteur du gameplay et la lourdeur des animations. Les panneaux inutiles se multiplient et la variété d’ennemis est assez faible (pour une introduction).

Une fois quelques araignées franchement laides dénommées, vous secourez un alien aux caractéristiques physiques peu attirantes avant de retourner sur votre vaisseau. Une fois téléporté, vous aurez la possibilité de choisir entre le réacteur de feu, celui de glace ou celui de poison. Soyons honnêtes, bien sûr que j’ai pris le réacteur de feu.

 

Rien d’une promenade de santé sur Revion Prime

 

Comme dans de nombreux jeux de type « souls-like », vous avez le choix entre une attaque de mêlée légère et lourde, vous pouvez bloquer ou parer les attaques et vous perdez toute votre expérience en cas de mort. Avant que vous ne commenciez à pleurer, vous remarquerez que vous pouvez restaurer vos « nanites » en recouvrant la capsule égarée à votre mort.

Le gros plus, les armes à distance. Que ce soit un simple pistolet ou un fusil d’assaut, ces armes vous donnent un vrai avantage sur le terrain vous permettant de varier votre gameplay. Les armes marchent à l’énergie plutôt qu’aux balles, ce qui force le joueur à gérer son énergie intelligemment pour éviter de se mettre en péril. Cette énergie peut également être utilisée pour vous soigner, mais elle ne peut être restaurée qu’en se reposant sur une balise de téléportation ou en utilisant une batterie. Cela dit, le temps de rechargement est tellement long que les ennemis ont le temps de prendre un café.

Les armes à distance auront toute leur utilité lorsque le jeu décide de vous surprendre avec des ennemis venus de nul part. Si l’intention est plus que valide, le fait que même les ennemis les plus basiques sont des sacs à PV n’aide pas votre cas. Cela donne l’impression de les frapper avec un rouleau de sopalin vide et vu les hitbox en carton, vous avez vite fait de vous faire fracasser à travers votre bouclier en papier mâché.

 

Dolmen - Environment

Dolmen – Environment

 

Un équilibrage des dégâts bâclé ?  

 

N’étant pas le plus habile des guerriers, j’ai dans un premier temps mangé tous mes one-shot sans poser de question. Sauf qu’au bout d’un moment, je me suis demandé si j’avais la coordination de José après deux jaunes ou si la difficulté était abusée. Et sachez que je ne suis pas le seul à m’en plaindre.

Après avoir pris un gros coup dans la mâchoire, un jeu normal vous laisse quelques instants pour reprendre vos esprits. Eh bien pas Dolmen. Une fois à terre, vous continuerez à prendre des dégâts, parfois tellement que vous sombrerez avant même de pouvoir vous relever. Pas cool…

De plus, chaque boss possède quelques coups de maître dans leur sac, de quoi vous occire en un coup sec. Autant dire qu’avec les hitbox plus que douteuses, Dolmen devient vite frustrant. Les menaces de plainte de mes voisins peuvent en attester. Seulement donner des attaques surpuissantes et un nombre de PV ridicules aux ennemis n’est à mon goût pas la bonne formule pour rendre un jeu dur. Cela reste mon humble avis.

 

Dolmen est-il si mauvais que ça ? 

 

Après tant de négatif, il est toujours bon de finir sur une note positive. Non, tout n’est pas à jeter dans Dolmen. Le mode énergie alimenté par un système de réacteur est plutôt réussi et permet au joueur de passer la seconde vitesse lors des attaques.

En outre, le système de crafting d’armes est bien huilé, donnant pas mal de liberté au joueur en termes de personnalisation. Combiné à l’animation d’esquive électrique, autant dire que vous aurez la classe sur Revion Prime.

De plus, le level design est aussi bien pensé, forçant le joueur à rester sur ses aguets pour ne pas être surpris par un ennemi caché en hauteur. Pour finir, je n’ai pas trouvé de bugs majeurs sur le jeu, ce qui est toujours un plus.

 

Dolmen - Boss Dementula

Dolmen – Boss Dementula

 

Quel matos recommandé pour le faire tourner? 

  • Système d’exploitation et processeur 64 bits nécessaires
  • Système d’exploitation : Windows 10
  • Processeur : Intel Core i5
  • Mémoire vive : 8 Go de mémoire
  • Graphiques : GTX 950
  • Espace disque : 20 Go d’espace disque disponible

 

Pour rappel, Dolmen est disponible sur PC (Steam), Playstation 4&5, Xbox One et Xbox Series depuis le 20 mai 2022.

Conclusion

En résumé, Dolmen tente au mieux d’innover le genre, mais montre trop de lacunes pour être un bon jeu. La lenteur du combat, les problèmes de hitbox et l’équilibrage de la difficulté sont des défauts trop lourds à gommer. Cependant, tout n’est pas à jeter et la trame principale reste intéressante. 40 € semblent excessifs pour ce jeu. Je vous conseille d’attendre les soldes.

Graphismes
Musiques
Gameplay

Points positifs

  • Bon level design
  • Système de réacteur
  • Animation de l’esquive
  • Personnalisation des armes

Points négatifs

  • Interface utilisateur à revoir
  • Pas visuellement stupéfiant
  • Combat lent et lourd
  • L’équilibrage des différents ennemis
Review rédigé par StipMister

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *