Test du jeu Microsoft Flight Simulator 2024 : c'est quand même un chef-d'œuvre quand le jeu fonctionne !
Publié le : 23 Nov 2024 vers 02:15
Avant de commencer ce test du jeu Microsoft Flight Simulator 2024, je tiens à remercier Xbox de nous avoir offert l'édition Premium Deluxe de MFS24 sur Steam, ainsi que pour leur réactivité lors du lancement difficile du jeu.
Malgré un lancement chaotique, les développeurs de Flight Simulator 2024 se sont investis sans relâche pour déployer des correctifs d'urgence afin de rendre le jeu jouable. Cependant, de nombreux bugs persistants subsistent. Nous choisirons donc de faire abstraction de ces défauts dans ce test, avec l'intention de réévaluer la note une fois des patchs plus conséquents, tels que la version 1.1.19.0 (qui a enfin permis de jouer sans crash), auront été déployés.
Ce test a été réalisé sur PC via Steam en configuration Ultra, avec un clavier, une souris, une manette Xbox, sur un écran 4K, et une connexion internet Starlink offrant un débit de 250 Mbps, qui s’est avérée très fiable pour cette session.
En tant que joueur plutôt orienté simulation/arcade, je ne m'attarderai pas sur les aspects techniques de l'aviation, n’étant pas un expert en la matière. Cependant, j'ai ressenti une immersion incroyable, découvrant des notions fascinantes de l’aviation civile. On pourrait presque croire que l’expérience permettrait de piloter un avion réel par la suite.
NOTE ÉDITION : +6h de jeu le 24/11/2024, note réévaluée de 7/10 à 9/10, aucun crash en 6 h de jeu.
On commence donc par le mode carrière, avec, en premier lieu, l'obtention de son brevet de pilote privé
Quand on découvre l’univers de Flight Simulator, on apprécie d’être guidé, et ce nouvel opus de la licence le fait avec brio. Une instructrice, dédiée rien qu’à nous, n’hésite pas à nous recadrer dès que l’on s’éloigne des procédures. Cette première phase du jeu est conçue pour encourager les pilotes novices, comme moi, à explorer chaque aspect du pilotage : roulage, tangage, gestion des gaz, décollage, atterrissage, freinage, montée en altitude, virages, et bien plus. C’est une expérience à la fois enrichissante et immersive, qui donne envie de vivre ces sensations dans la réalité.
L’obtention du brevet de pilote débloque l’accès à de nouveaux appareils et vous permet de vous orienter vers l’une des nombreuses missions disponibles : secours, transport, recherche, parachutisme, tourisme, lutte contre les incendies, et bien d’autres.
La carrière est excellente, mais quelques bémols techniques viennent ternir l’expérience.
Lors de ce lancement compliqué, malgré les patchs correctifs, certains problèmes majeurs persistent en jeu. On peut notamment citer l'absence de son du moteur du Cessna pendant toute la durée de l’entraînement et du passage du brevet, des bugs de textures, des problèmes audio, et, le plus agaçant, les voix robotisées des instructeurs, sans aucun bruit de fond en arrière-plan. C’est vraiment dommage pour une immersion complète.
Le monde de Flight Simulator 2024 est magnifique et s’ouvre à vous !
Au-delà du mode carrière, le mode libre vous permet de piloter directement un Boeing et de partir d’un point précis. Pour ma part, j’ai choisi un départ de Genève (GVA) pour atterrir en Italie, en survolant le Mont-Blanc. Évidemment, étant originaire de Haute-Savoie, à Sallanches, je me suis empressé de découvrir ma ville. La plupart des décors sont vraiment magnifiques, mais certains éléments manquent : par exemple, je n’ai pas trouvé l’Aiguille du Midi, et le tunnel du Mont-Blanc était modélisé de manière étrange.
Dès mon décollage de Genève, accompagné de deux copilotes, l’immersion est immédiate. La demande d’autorisation pour décoller, les communications radio avec le contrôle de Marseille, le bruit des réacteurs, tout est superbement retranscrit. Décoller de nuit ajoute encore à la magie, avec l’éclairage magnifique de la ville de Genève, qui brille en Suisse.
L’objectif était de me diriger vers le Mont-Blanc, toujours de nuit. Vu d’en haut, les détails sont très réussis, et le ciel étoilé est absolument splendide, avec des étoiles scintillantes et une lune resplendissante.
J’ai terminé mon vol en atterrissant dans un aéroport (un peu petit) en Italie.
Enfin, j’ai également eu l’occasion de me prendre pour un pompier, aux commandes d’un Canadair de la sécurité civile, et cette expérience est particulièrement bien réalisée !
Passage au sol et caméras libres
Dans Microsoft Flight Simulator 2024, il est désormais possible de se promener au sol, de sortir de l’avion, de retirer les cales et les caches, et même d’inspecter son appareil depuis l’extérieur. Bien que cela n’ait pas une grande utilité pratique, cela renforce considérablement l’immersion, notamment pour les puristes de la licence.
Il est également possible d’utiliser une caméra libre à l’intérieur de l’appareil et de s’y déplacer à volonté. J’ai adoré cette fonctionnalité, tout comme la présence en masse de PNJ, qui apportent de la vie et du réalisme aux environnements. On y trouve aussi des animaux, une météo dynamique, ainsi que des effets météorologiques directement visibles sur l’avion.
C’est tout ce qui manquait aux précédents opus, alors bravo aux développeurs pour ces ajouts remarquables !
Gameplay et prise en main
Le jeu est assez facile à prendre en main, même pour un novice comme moi. Une simple manette Xbox suffit largement pour profiter de l’expérience, bien que, dans certaines situations, le clavier soit nécessaire. En effet, certaines options ne sont pas très intuitives à la manette, comme le changement de caméra ou les réglages dans les menus (par exemple, désactiver les vibrations).
Pour les puristes de la simulation, l’utilisation de manches, pédales, et autres accessoires spécialisés devrait ravir plus d’un joueur. En explorant le groupe Facebook MFS France, j’ai même découvert que certains passionnés ont aménagé des cockpits entiers chez eux. C’est impressionnant, et les retours généraux sont très positifs.
Que valent les graphismes ?
Pour ma part, le test a été réalisé avec une RTX 3090, 64 Go de RAM, un stockage NVMe et un processeur Intel. Je n’ai rencontré aucun crash ni problème majeur, à l'exception de quelques zones de latence.
En dehors de cela, les graphismes sont tout simplement impressionnants. Ils nous en mettent plein la vue ! La modélisation 3D des bâtiments, des montagnes, des arbres et des véhicules est fidèle et relève nettement le niveau par rapport au précédent Microsoft Flight Simulator.
Et la bande-son du jeu, ça donne quoi ? (Attention, l'IA adore les "Y")
On ne va pas se mentir, il y a encore trop de bugs sonores pour juger pleinement la qualité de la bande-son du jeu. Cependant, j'ai pu apprécier les bruits des moteurs de mon Boeing et de l’hélicoptère Airbus, qui sont très réussis et réalistes.
Quant aux musiques du jeu, elles sont relaxantes et parfaitement adaptées à l'ambiance de la navigation aérienne.
En revanche, les voix robotiques, traduites à la manière de Google Translator 1.0, sont véritablement pénibles à écouter. Tenez-vous bien, à côté de vous, vous aurez des spécialistes du "Y". Vous comprendrez de quoi je parle dans les vidéos du jeu ou lorsque vous interagissez pendant vos phases d'instruction.
Alors, je le conseille ou pas ?
Franchement, malgré le lancement catastrophique et les bugs actuels, si l'on fait abstraction de ces problèmes, le jeu pousse clairement le réalisme à son maximum. Je le recommande sans hésiter. Toutefois, j'attendrai encore quelques semaines, voire quelques mois, avant de m'y plonger complètement. En effet, les serveurs surchargés, le cache et les bugs actuels ne facilitent pas l’immersion totale et la simulation parfaite.
Je compte bien revenir sur ce jeu dans quelques mois, une fois que les développeurs auront apporté des améliorations. D’autant plus qu’ils sont très proches de la communauté, intervenant régulièrement en vidéo, répondant aux discussions sur Steam, et bien plus encore.
Verdict final
En résumé, le jeu est très sympathique et mérite d'être joué, mais il nécessite encore plusieurs corrections de bugs pour offrir une expérience totalement fluide. À suivre de près dans les mois à venir...Les points clés
- Les graphismes sont époustouflants
- L'immersion est vraiment présente
- La météo dynamique
- Le mode carrière
- Le vaste choix de missions proposées
- Beaucoup de bugs (sons, textures..)
- Des voix traduites à la Google Translate vocal
- Les chargements sont bien trop longs...
- Des bugs de placement du pilote et de textures