Test du jeu Crime Simulator : Volez pour rembourser votre dette
Publié le : 06 Sept 2025 vers 12:58
Sorti le 15 juin 2025 sur PC via Steam, Crime Simulator est un jeu développé par CookieDev, déjà connus pour leur travail sur Thief Simulator 2. Après quelques heures passées sur la version PC, nous vous proposons un test complet pour savoir si ce simulateur de braquage vaut vraiment le détour.
Entre braquages sous tension, infiltration discrète et gestion d’une planque, le titre promet une expérience immersive. Mais tient-il toutes ses promesses ?
Synopsis de Crime Simulator
Dans Crime Simulator, vous incarnez un ex-détenu fraîchement libéré. Mais la liberté a un prix : une dette de 50 000 € envers une mystérieuse agence secrète. Sans remboursement rapide, l’addition est fatale. Pour survivre, une seule option : voler, braquer et accumuler de l’argent. Chaque mission devient une course contre la montre où la discrétion est la clé du succès.
Prise en main : simple et efficace
La prise en main est intuitive. Peu de touches suffisent, permettant d’entrer directement dans l’action sans passer par une longue phase d’apprentissage. Côté dialogues, l’absence de traduction française se fait ressentir et les textes localisés sont parfois approximatifs, voire erronés. Sans grand impact sur le gameplay au final. Mais côté gameplay, rien n’entrave le plaisir immédiat.
Que valent les graphismes de Crime Simulator ?
Visuellement, Crime Simulator se situe à mi-chemin entre le correct et le perfectible. Les environnements extérieurs paraissent un peu vides, contrairement à des titres plus riches comme Payday 2 ou Payday 3. Cependant, les intérieurs des maisons sont beaucoup plus soignés, avec des objets détaillés et une atmosphère crédible. Les modèles de personnages restent assez rigides, mais le travail sur les ombres et lumières apporte une certaine tension lors des braquages de nuit. Mention spéciale aux bruits de pas dans les maisons, qui ajoutent une vraie dose de stress.
Que vaut le gameplay de Crime Simulator ?
Le cœur du jeu repose sur ses mécaniques de vol : crochetage, ouverture de coffres, transport d’objets encombrants, tout y passe. Les différents quartiers offrent une diversité bienvenue, chacun avec ses propres risques et opportunités. Plus on avance, plus les missions se corsent, et de nouveaux outils et armes (pistolets, tazer) viennent enrichir le gameplay.
Mais ce n’est pas tout. Le joueur peut également braquer des voitures, parfois plus risquées mais plus rentables que les simples cambriolages de maisons. Il est aussi possible de ligoter et interroger les propriétaires pour leur soutirer des informations cruciales, comme le code de leur coffre-fort. Ces mécaniques renforcent la tension et offrent des choix intéressants : agir brutalement pour gagner du temps, ou privilégier la discrétion pour éviter d’attirer trop d’attention.
Très vite, les cambriolages de petites habitations laissent place à des missions plus ambitieuses. On peut par exemple passer d’un vol de vieux téléviseur à un casse dans une villa bourgeoise. Ces scénarios marquent la montée en puissance du joueur, qui glisse peu à peu du petit voleur opportuniste au grand banditisme structuré.
Ces fonctionnalités font évoluer le jeu au-delà du simple cambriolage : les casses deviennent plus ambitieux, plus complexes et plus risqués. Chaque décision influence la suite : faut-il miser sur la peur pour obtenir des résultats rapides, ou jouer la patience pour maximiser le butin tout en restant sous les radars ? On doit sans cesse peser le risque et la récompense, que ce soit lors d’un casse improvisé ou d’un braquage minutieusement préparé.
Trois modes de jeu sont proposés, permettant de varier les approches et de développer des habilités spécifiques. Néanmoins, la répétitivité s’installe assez vite, et la difficulté est parfois mal équilibrée. L’expérience reste captivante, mais aurait gagné en profondeur avec plus de variété dans les missions.
Quelle est la durée de vie de Crime Simulator ?
La campagne principale propose environ 14 heures de contenu, ce qui est déjà plus généreux que Payday 3 à sa sortie. Entre missions secondaires, exploration et progression de la planque, le joueur en a pour son argent, surtout si l’on apprécie la boucle de gameplay basée sur le vol et la gestion.
Un mode co-op jusqu’à 4 joueurs
Le mode coopératif transforme l’expérience. Jusqu’à quatre joueurs peuvent planifier et exécuter des braquages ensemble. Cela ajoute une couche stratégique bienvenue : coordonner les rôles, couvrir ses coéquipiers, partager le butin… Les missions deviennent plus dynamiques, mais aussi plus complexes à gérer. Cette fonctionnalité prolonge la durée de vie et augmente le plaisir de jeu, surtout entre amis. Vous pourrez également réanimer vos coéquipiers s’ils se sont fait tabasser par le propriétaire.
Construisez votre planque
Chaque butin rapporte de l’argent qu’il faut ramener dans la planque. C’est ici que le joueur gère ses gains, rembourse sa dette et améliore son repaire. On peut y stocker des objets, acheter du mobilier, voire cultiver du cannabis pour diversifier ses revenus. Cette dimension apporte une touche de personnalisation et un côté gestion agréable.
Une roadmap bien fournie
Les développeurs ont prévu une roadmap ambitieuse pour Crime Simulator. À venir :
- De nouvelles cartes pour diversifier les braquages.
- L’ajout de nouveaux objets et de missions inédites.
- Des fonctionnalités supplémentaires pour enrichir le gameplay.
Cette promesse de contenu donne confiance en l’avenir du titre, surtout pour ceux qui veulent s’investir sur le long terme.
Verdict final
Crime Simulator est un jeu imparfait, mais qui réussit à captiver grâce à son ambiance et ses mécaniques de braquage efficaces. On regrettera des graphismes parfois datés et une certaine répétitivité, mais la progression, la coopérativité et la roadmap solide en font une expérience intéressante pour les amateurs de simulateurs de braquage.Les points clés
- Gameplay de braquage immersif et stressant
- Coop à 4 joueurs très fun et stratégique
- Planque personnalisable
- Roadmap prometteuse avec du contenu à venir
- Répétitivité des missions
- Graphismes un peu datés, environnements vides
- Traduction partielle et maladroite
- Difficulté parfois mal calibrée