Tout d'abord, ce test est rédigé par un joueur du tout premier Dying Light, sorti en janvier 2015. Ce nouveau chapitre, testé plus de 4 heures en avant-première avec une RTX 3090 sur PC via Steam, ainsi que sur Steam Deck OLED, impressionne par sa direction artistique maîtrisée, ses mécaniques hybrides et sa nervosité. Merci à Techland pour l’accès anticipé avant la sortie officielle, sans patch day one. À noter que les possesseurs de Dying Light 2 Ultimate Edition recevront Dying Light The Beast gratuitement.
Dans Dying Light The Beast, vous incarnez Kyle Crane, ex-survivant devenu cobaye, qui se réveille après des années de captivité et d’expérimentations menées par le mystérieux baron. Mi-humain, mi-zombie, tiraillé entre ses instincts bestiaux et sa soif de vengeance, Crane arpente la dangereuse vallée de Castor Woods à la recherche de son ravisseur. Ce nouvel opus oscille entre action, survival horror et exploration en monde ouvert. Entre alliances fragiles, parkour débridé et nuits cauchemardesques, chaque choix façonne la frontière mouvante entre humanité et monstruosité.

Parkour et gameplay, l’ADN Dying Light à son meilleur
Dès les premiers instants, Dying Light The Beast fait honneur à l’ADN de la franchise en proposant un gameplay parkour toujours aussi nerveux et grisant. Héritier direct de Dying Light 2, le système de déplacement libre reste la grande force du jeu, offrant une liberté inégalée dans la traversée de la vallée de Castor Woods. Sautez de toit en toit, escaladez des structures délabrées, glissez sous des obstacles, le tout avec une fluidité remarquable et une prise en main immédiate.
Le plaisir de mouvement est immédiat : chaque environnement a été pensé pour favoriser l’exploration verticale et horizontale. Le feeling du parkour, précis et dynamique, donne constamment envie de prendre de la hauteur pour dominer les hordes de zombies et échapper aux dangers nocturnes. Le système récompense l’audace, la prise de risque et la créativité, fidèle à l’esprit originel de la saga.
À cela s’ajoute un gameplay axé sur l’improvisation et la brutalité, où chaque arme, chaque objet trouvé peut faire la différence. Entre phases de fuite haletantes, combats viscéraux et exploration méthodique, Dying Light The Beast réussit à sublimer ce qui fait la force de la licence : un sentiment de liberté totale dans un monde post-apocalyptique immersif et cohérent.




Une histoire simple, efficace et sans détour (NO SPOIL)
L’histoire de Dying Light The Beast va droit à l’essentiel. Sans trop en révéler, vous incarnez Kyle, un ancien cobaye de laboratoire, qui profite d’une occasion unique pour s’évader, aidé par une femme (Olivia) ayant elle aussi travaillé sur place. Dès les premiers instants, la fuite prend le dessus et la tension est palpable.
À l’extérieur, cette alliée inattendue sollicite votre aide pour quitter la région, lançant ainsi une double quête : l’accompagner vers la liberté et satisfaire la soif de vengeance de Kyle en traquant le Baron, responsable de son calvaire.
Ce fil rouge narratif, simple mais efficace, pousse constamment à l’action, entre survie, alliances fragiles et résolution brutale. L’histoire se concentre sur la dualité du héros et l’urgence de chaque décision, tout en respectant l’identité sombre et nerveuse de la franchise.

Prise en main et mécaniques de gameplay
La prise en main de Dying Light The Beast est immédiate. Les contrôles sont intuitifs et fidèles à ce que la série propose depuis ses débuts. Malgré tout, l’absence d’une barre d’inventaire rapide se fait sentir : il faudra composer avec des raccourcis manette ou clavier pour changer d’arme en plein combat, ce qui peut parfois casser le rythme dans les situations tendues.
Pour le reste, l’interface est claire et l’accès aux équipements, armes, crafting et points de talent est direct. Le système de progression et de personnalisation rappelle les anciens opus, offrant toujours la possibilité d’améliorer ses compétences et son arsenal selon son style de jeu. Le loot reste au centre de l’expérience, avec des ressources, armes et véhicules à récupérer, réparer et alimenter en carburant pour continuer d’explorer la vallée.
Comme dans les précédents jeux, établir des planques est crucial. Chaque refuge sécurisé devient un point névralgique pour crafter, se reposer et échapper aux menaces qui rôdent la nuit. Ces mécaniques renforcent l’immersion et la tension, tout en laissant au joueur le choix de sa stratégie pour survivre dans un monde toujours plus hostile et imprévisible.




Graphismes et performances : une réussite technique
À deux jours de la sortie mondiale, Dying Light The Beast impressionne par sa qualité graphique et ses performances. Testé sur une RTX 4090, le jeu tourne sans difficulté autour des 160 FPS, avec une fluidité constante et un rendu visuel propre. Le grain d’image, légèrement prononcé de base, peut heureusement être ajusté dans les paramètres pour s’adapter à chaque préférence.
Durant notre session, aucun bug majeur n’a entaché l’expérience. On note simplement un peu de clipping ponctuel sur certains zombies, mais rien qui ne vienne vraiment gêner le plaisir de jeu ou l’immersion.
Graphiquement, Dying Light The Beast fait honneur à la nouvelle génération. Les environnements sont soignés, la modélisation détaillée et l’éclairage immersif. Mention spéciale au démembrement localisé, particulièrement réussi et vraiment jouissif : chaque coup porte ses effets et la sensation de puissance est grisante.
À noter aussi, la nudité affichée sur certains zombies, fidèle à l’ambiance crue de l’univers, vient renforcer l’aspect brutal et sans concession du titre. Si quelques éléments de décor, comme l’animation du vent sur les arbres, semblent parfois un peu simplifiés dans certaines zones, l’ensemble reste cohérent, moderne et donne vraiment envie de s’aventurer encore plus loin dans les paysages alpins du jeu. Un sans-faute technique ou presque pour ce nouvel opus, parfaitement optimisé et visuellement accrocheur.




Bande-son et OST : une ambiance fidèle et immersive
Côté bande-son, Dying Light The Beast reste dans la continuité de la saga. On retrouve la célèbre musique du précédent opus, avec peu de nouveautés vraiment marquantes, mais l’ensemble conserve cette ambiance si caractéristique qui fait la force de la licence. Les thèmes musicaux accompagnent parfaitement l’exploration, les moments de tension et les séquences d’action, renforçant l’immersion dans cet univers post-apocalyptique.
L’OST d’ambiance, tout comme les bruitages lors des affrontements contre les zombies, sont particulièrement réussis. Les bruits de pas, les hurlements dans la nuit, les sons d’armes, de destruction et d’animations sont d’un réalisme bluffant et plongent immédiatement le joueur dans l’action. Si la bande-son ne surprend pas, elle assure sans faute et participe pleinement à la réussite de l’expérience, offrant une immersion sonore totale dans ce monde ravagé et hostile.

Un open world vivant et immersif dans les Alpes
Le joueur plonge au cœur de Castor Woods, une région montagneuse d’Europe inspirée des Alpes. L’exploration s’impose naturellement, avec un monde ouvert dense, truffé de secrets et de cachettes à découvrir. On fouille chaque maison, meuble ou frigo dans l’espoir de tomber sur du loot rare, des ressources précieuses ou des objets uniques à améliorer.
La chasse aux composants est permanente : chaque pièce trouvée compte pour crafter de nouvelles armes ou perfectionner ses plans d’armures et d’équipements. Le plaisir de découverte est constant, avec des zones secrètes qui récompensent les plus curieux par des contenus rares et utiles pour la survie.
Côté mobilité, la carte regorge de véhicules abandonnés. Ils permettent de traverser rapidement Castor Woods, mais attention : il faudra surveiller le niveau de carburant et l’état du véhicule, sous peine de se retrouver à pied dans une vallée hostile.
L’ambiance environnementale est particulièrement soignée. Entre forêts, vieux villages et reliefs alpins, on retrouve la sensation authentique d’un village de montagne, avec une variété visuelle et architecturale qui renforce l’immersion et donne envie d’explorer chaque recoin de ce monde post-apo riche et crédible.
La nuit, c'est un véritable enfer : entre adrénaline, peurs et suspense, sortez couverts !

