Test Cherry XTRFY MX 8.3 TKL : le clavier gaming presque parfait

Élégant, sophistiqué, performant… difficile de ne pas succomber au charme du MX 8.3 TKL signé Cherry XTRFY. Mais à 299 €, est-ce que ses nombreuses qualités justifient un tel investissement ? Voyons cela de plus près.

Le clavier gaming signé Cherry XTRFY le premium du premium

Pour ce prix, on attend un clavier qui ait autant de classe que de puissance. Et sur ce point, Cherry ne déçoit pas. L’ensemble de touches noir et gris respire l’élégance, tandis que le châssis entièrement métallique renforce son allure premium. Attention toutefois : qui dit métal dit aussi sensibilité aux rayures et aux traces de doigts, un petit défaut qui peut vite ternir son esthétique s’il n’est pas entretenu.

Le pied, en forme de barre métallique équipée de patins, assure une stabilité exemplaire à ce clavier qui pèse tout de même 1,25 kg. Autre détail qui frappe : l’écran intégré, capable d’afficher images et GIFs, mais aussi de contrôler les profils, l’éclairage ou encore un compteur d’activations de touches par minute. L’éclairage, justement, profite d’inscriptions de touches entièrement transparentes, un petit raffinement qui renforce l’identité premium du produit.

Ça va très vite, un clavier gaming puissant !

Côté connectivité, le MX 8.3 joue dans la cour des grands : 8 000 Hz en filaire et 4 000 Hz en sans-fil. La connexion 2,4 GHz passe par un émetteur relié en USB-C, pratique pour garder le câble à portée et recharger le clavier en pleine partie si besoin. À cela s’ajoute une connexion Bluetooth permettant d’associer jusqu’à trois appareils supplémentaires.

Les performances suivent la même logique. Les interrupteurs Cherry MX2A Red, évolution des célèbres MX Red, offrent une frappe linéaire souple et réactive, idéale pour un style de jeu agressif. Plus durables (100 millions de frappes annoncées) et optimisés pour un meilleur rendu acoustique, ces switchs renforcent l’aspect qualitatif du clavier.

Côté durabilité, rien à redire : switches interchangeables, quatre exemplaires de rechange inclus, et keycaps en PBT double injection, résistants aux traces et agréables au toucher. Ajoutons à cela une autonomie d’un peu plus de 50 heures en 4 000 Hz, et le tableau est complet.

Il manquait que le logiciel

Là où le MX 8.3 laisse un petit goût d’inachevé, c’est sur son logiciel compagnon. S’il permet de personnaliser l’écran, l’éclairage, le mapping des touches et les macros, les fonctions dédiées au gaming restent limitées. L’écran intégré aurait pu être davantage exploité, et l’impossibilité de moduler le taux d’interrogation en fonction du mode sans-fil est regrettable. On apprécie néanmoins la présence de trois profils intégrés, ainsi que la possibilité d’importer/exporter ses configurations et de les lier à des applications pour une activation automatique.