Test réalisé à l'aide d'un modèle offert par Epomaker
Epomaker a récemment lancé sa CarbonX Mouse, une souris qui attire immédiatement l’attention grâce à son design ajouré et ses promesses techniques ambitieuses. Légèreté, performance et polyvalence sont au programme, pour un tarif inférieur à 70€ sur le site officiel.
Une ergonomie audacieuse mais pas universelle
La CarbonX Mouse s’inscrit dans la tendance actuelle des souris ultra-légères, avec un poids plume de seulement 46,5 g. Son design en grille, aussi esthétique que fonctionnel, participe à cette légèreté sans compromettre la solidité de l’ensemble. La prise en main reste intuitive malgré une taille plus compacte que des références comme la Razer Viper 3 Pro ou la Logitech G Pro Superlight.
Mais si sa taille réduite séduira certains, elle risque de ne pas convenir à toutes les morphologies. Plus problématique encore : l’équilibrage de la souris, avec une répartition du poids fortement concentrée à l’avant, là où se trouvent la batterie et les capteurs. Un détail qui pourra passer inaperçu pour les joueurs occasionnels, mais qui gênera les utilisateurs les plus exigeants à la recherche d’un équilibre parfait.
Bonne surprise en revanche du côté de la texture : le revêtement type carbone est lisse mais très adhérent, ce qui garantit une excellente tenue, même en cas de transpiration. Ce choix de matériau n’est pas qu’un simple effet de style : la sensation en main est réellement convaincante.
De vraies performances à prix contenu
Côté performance, la CarbonX Mouse impressionne. Les clics, bien que légèrement rigides, sont précis et réactifs, grâce à des interrupteurs optiques Omron qui offrent un excellent retour tactile.
La souris embarque un capteur PAW3950, généralement réservé à des modèles bien plus haut de gamme. Résultat : un taux d’interrogation jusqu’à 8000 Hz, une sensibilité pouvant grimper à 30 000 DPI, et une connexion trimode (filaire, Bluetooth, 2,4 GHz) pour s’adapter à tous les usages.
Jusqu’ici, c’est un sans-faute… sauf pour la glisse, principal point faible de la CarbonX. Les patins d’origine sont trop fins, provoquant parfois une légère accroche, notamment sur les mouvements latéraux rapides. Il faudra envisager un changement dès l’achat, ce qui ajoute un petit surcoût, certes, mais compréhensible à ce niveau de prix.
Design, accessoires et logiciel : un effort perfectible
La boîte contient l’essentiel : la souris, un câble d’alimentation tressé, un récepteur USB avec LED de profil, et des patins de rechange… identiques à ceux d’origine, donc tout aussi limités.
Côté logiciel, la CarbonX Mouse est accompagnée d’un web-driver, un bon point. Malheureusement, son interface est assez déroutante au premier abord : fonds à base de schémas techniques peu lisibles, navigation peu intuitive… Il faudra un petit temps d’adaptation.
Mais une fois passé ce cap, on découvre un panel d’options très complet : réglage précis du taux de polling (pour adapter la consommation selon l’usage), programmation de macros, gestion des profils, priorité de connexion, etc. Ce n’est pas parfait, mais à moins de 70€, c’est largement satisfaisant.