Test Turtle Beach Stealth 600 : Le casque sans fil qui dit oui a toutes les plateformes

Test réalisé avec un modèle offert par Turtle Beach

Avec une belle autonomie, une double connectivité bien pensée et une compatibilité large allant du PC à la Switch, le Stealth 600 Gen 3 de Turtle Beach se présente comme une excellente option milieu de gamme. Quelques concessions de confort subsistent, mais difficile de faire plus polyvalent à ce prix.

Sorti dans le sillage d’une refonte globale de la gamme Turtle Beach, le Stealth 600 Gen 3 affiche une ambition claire : séduire les joueurs de toutes plateformes avec un seul et même casque. Que vous soyez sur Xbox, PlayStation, PC, Switch ou mobile, il suffit d’un dongle ou d’un appairage Bluetooth pour s’immerger dans votre session. Et avec son tarif autour de 85€, difficile de ne pas lui accorder un bon point dès l’ouverture de la boîte.

Design simple, confort correct, mais pas irréprochable

Le casque est livré dans un packaging sobre et fonctionnel. Disponible en noir, blanc, ou violet selon les versions, il adopte des lignes épurées et un design sans fioritures. Pour ce test, nous avons reçu une version noire, mais on ne vous cache pas notre préférence pour le casque violet qui a l’air très sexy. La structure à beau faire très plastique, les finitions ne sont pas bâclées pour autant. L’arceau manque peut-être de rembourrage pour les longues sessions, mais les oreillettes en tissu respirant à mémoire de forme assurent un bon maintien, y compris pour les porteurs de lunettes.

L’ensemble est confortable sur quelques heures, un peu moins sur des marathons prolongés (+6h). La pression des oreillettes est bien répartie, mais la répartition du poids sur votre tête pourrait être améliorée. Rien de dramatique, mais c’est un point à prendre en compte si vous êtes du genre à enchaîner les sessions de dix heures. Pour finir sur une note positive, les mousses des oreillettes sont remplaçables, ce qui permet de prolonger la durée de vie du casque tout en conservant un minimum de confort.

Une connectivité sans faille (ou presque)

Le gros atout du Stealth 600 Gen 3, c’est sa compatibilité étendue. Grâce à un dongle 2,4 GHz et une puce Bluetooth 5.2, on peut le connecter aussi bien à un PC qu’à une console ou un smartphone. L’appairage est simple, le bouton QuickSwitch permet de basculer d’un appareil à l’autre, et la portée est correcte sans être impressionnante.

Que ce soit pour un match sur Xbox, une session détente sur Switch, une écoute musicale sur téléphone ou une soirée FPS sur PS5, le casque suit sans broncher notamment avec une grosse autonomie d’un peu plus de 70h. Attention tout de même : la version PS5 nécessite absolument le dongle USB, donc si vous le perdez… le casque devient inutilisable sur PlayStation.

Un son calibré pour le jeu, une appli enfin convaincante

Côté audio, Turtle Beach continue dans sa lancée. Les haut-parleurs de 50 mm délivrent une signature sonore bien équilibrée : des basses présentes, des aigus détaillés et une belle clarté dans l’ensemble. Les explosions claquent, les voix sont nettes et la spatialisation 3D fonctionne bien dans les FPS. Le mode “Superhuman Hearing” reste optionnel : utile pour amplifier certains sons, mais pas toujours naturel à l’écoute.

Le casque propose pas moins de 4 boutons et 2 molettes pour effectuer les réglages sans passer par le logiciel. Une bonne idée sur le papier, mais l’ensemble étant concentré sur l’oreillette gauche, la prise en main perd en intuitivité.

Bonne surprise côté logiciel : l’application Swarm II fait oublier les frustrations passées. Tout se gère depuis le téléphone : presets audio, mise à jour firmware, réglage du micro, égaliseur 10 bandes… C’est fluide, accessible, et bien plus complet que ce qu’on trouve habituellement dans cette gamme de prix.

Un micro correct, une autonomie au top

Le micro rétractable fait le boulot. Il capte bien la voix, filtre les bruits de fond constants, et propose quelques options pratiques dans l’appli (noise gate, monitoring, mute automatique…). Ce n’est pas le meilleur du marché, mais largement suffisant pour les vocales ou le jeu en équipe. Bien que les micros en plastique rigide du genre ne soit pas mon fort, je dois avouer que l’astuce de mute automatique quand le micro est relevé est le gadget qui fait plaisir.

L’autonomie, elle, ne rigole vraiment pas : annoncée à 80 heures, nous avons pu enchaîner de longues sessions sur une semaine sans se poser de question. Même avec les fonctions activées, vous pouvez enchaîner les parties sans jamais stresser sur la batterie. Seul bémol : une recharge complète prend près de 4 heures et aucun câble jack n’est là pour vous tirer d'affaires en cas d’oubli.