C’est l’annonce que personne n’avait vu venir aussi vite. Alors que Zenless Zone Zero cartonne encore, HoYoverse annonce Varsapura, une nouvelle claque visuelle qui promet de redéfinir les standards du studio. Fini le style anime pur et dur ? Peut-être bien. Avec ce titre développé sous Unreal Engine 5, les créateurs de Genshin Impact visent le photoréalisme et l'immersion totale. Mais ce virage technique est-il un pari risqué ou le début d'une domination absolue sur le RPG moderne ? Accrochez-vous, on décrypte les 35 minutes de gameplay qui viennent de tomber.
HoYoverse brise ses propres codes avec l'Unreal Engine 5
Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur la "patte" miHoYo. Si le studio nous a habitués à une direction artistique cel-shadée colorée et maîtrisée, Varsapura marque une rupture nette. L'utilisation de l'Unreal Engine 5 n'est pas juste un détail technique pour faire joli sur la fiche produit ; c'est une déclaration d'intention. On parle ici d'éclairages dynamiques, de textures ultra-détaillées et d'une physique qui semble bien plus lourde et réaliste que les combats aériens de leurs précédents titres.
Pourquoi ce changement ? C'est simple : le studio veut prouver qu'il peut jouer dans la cour des grands AAA occidentaux. En voyant les environnements présentés, on sent une volonté de créer un monde plus organique, plus sombre aussi. Est-ce que Varsapura sera le "Genshin-killer" venu de l'intérieur ? C'est fort possible. La fluidité affichée dans la démo technique laisse présager une optimisation aux petits oignons, même si la question des plateformes mobiles reste le grand point d'interrogation face à une telle gourmandise graphique.
35 minutes de gameplay : Exploration, combat et... véhicules ?
La vraie star de cette annonce, c'est évidemment cette longue séquence de gameplay de 35 minutes qui nous plonge directement dans le bain. Ce qui frappe d'entrée, c'est la verticalité et la densité du monde ouvert. Varsapura ne se contente pas de nous faire courir dans des plaines vides ; on y découvre une ville tentaculaire, presque oppressante, où l'exploration semble aussi verticale qu'horizontale.
Mais le plus surprenant reste le système de déplacement. Pour la première fois chez HoYoverse, on aperçoit ce qui ressemble à des véhicules pilotables pour naviguer dans cet immense open-world. Côté baston, le système de combat semble hériter du dynamisme de Honkai Impact 3rd, mais avec un poids et une inertie plus réalistes, adaptés au nouveau moteur. Les dialogues, quant à eux, affichent des expressions faciales bluffantes, creusant encore l'écart avec la concurrence. On est loin du simple "gacha" mobile ; on est face à un RPG d'action qui a de l'ambition à revendre.
Un lancement encore mystérieux mais une stratégie claire
Si HoYoverse annonce Varsapura avec fracas, ils restent (très) discrets sur la date de sortie. Aucune fenêtre de lancement n'a été communiquée, et les plateformes officielles restent à confirmer, même si le combo PC/PS5 semble évident au vu de la technique affichée. Cette stratégie du silence partiel est typique du géant chinois : lâcher une bombe visuelle pour occuper l'espace médiatique, puis laisser la communauté théoriser pendant des mois.
Ce que l'on sait, c'est que le développement est bien avancé. Une démo aussi longue et polie ne sort pas d'un chapeau en pré-production. Cela confirme que le studio travaille en parallèle sur plusieurs fronts massifs sans s'essouffler. Varsapura pourrait bien être leur réponse aux futurs concurrents qui tentent de copier la formule Genshin avec l'Unreal Engine. Au lieu d'attendre d'être dépassés, ils prennent les devants. Et vous, êtes-vous prêts à repartir de zéro dans un nouveau monde ?
Varsapura : La future référence du studio ?
Varsapura s’annonce déjà comme un tournant majeur pour HoYoverse. En délaissant partiellement son style anime signature pour la puissance brute de l'Unreal Engine 5, le studio montre qu'il ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Entre un monde ouvert qui semble gigantesque, des mécaniques de gameplay rafraîchies et une ambition technique démesurée, ce nouveau titre a toutes les cartes en main pour devenir le prochain phénomène mondial. Reste à savoir si nos machines (et nos téléphones) tiendront le choc.
