C’est le rendez-vous streaming immanquable de cette fin d’année. Après avoir explosé le box-office mondial, Vice-Versa 2 pose ses valises le 5 décembre prochain sur Disney+. Riley a grandi, et son entrée dans l'adolescence s'accompagne d'un bouleversement majeur une démolition en règle du Quartier Cérébral pour accueillir de nouvelles émotions aussi complexes qu'incontrôlables.
Une crise d'adolescence en streaming dans vote salon
Le calme relatif géré par joie, tristesse, colère, peur et dégoût est sur le point de voler en éclats. Si l'équipe historique pensait maîtriser la situation, le passage de Riley au statut d'adolescente change la donne.
Le 5 décembre 2025 marque donc le début des hostilités sur la plateforme Disney +. Ce n'est pas une simple suite, c'est une extension de l'univers que nous avons adoré. Le scénario nous plonge à l'instant précis où l'alarme de la puberté retentit, déclenchant des travaux d'urgence dans l'esprit de la jeune fille. Faire de la place pour ce que redoutent tous les parents la complexité émotionnelle de l'adolescence.
Anxiété et sa bande prennent le pouvoir
Le cœur du film réside dans ce nouveau casting vocal et émotionnel. Les émotions primaires se retrouvent soudainement dépassées par l'arrivée d'un quatuor qui ne manquera pas de vous rappeler des souvenirs bons ou mauvais
- Anxiété : La cheffe de file de ces nouvelles venues, prête à envisager tous les scénarios catastrophes possibles.
- Embarras : Ce sentiment de vouloir disparaître sous terre, incarné par un personnage costaud mais timide.
- Envie : Toujours à lorgner sur ce que les autres possèdent.
- Ennui : L'incarnation parfaite de l'apathie adolescente, le nez collé à son smartphone.
Ce choc des générations interne promet de redéfinir l'équilibre mental de Riley, créant une dynamique narrative bien plus mature que dans le premier volet.
Le décryptage : Pourquoi c'est le film à voir
Au-delà de l'animation techniquement irréprochable de Pixar, Vice-Versa 2 réussit là où beaucoup de suites échouent il grandit avec son audience. Si le premier opus nous apprenait qu'il était "ok d'être triste", celui-ci s'attaque à un morceau plus gros l'acceptation de l'anxiété comme moteur, et non comme frein.
L'introduction d'Anxiété comme antagoniste nuancé est un coup de génie. Elle ne cherche pas à nuire à Riley, mais à la protéger de manière obsessionnelle. C'est cette finesse d'écriture qui rend le film indispensable, non seulement pour les enfants, mais surtout pour les adultes qui continuent de cohabiter avec ces locataires encombrants.
Disney+ tient ici son produit d'appel majeur pour les fêtes, capable de réunir toute la famille devant l'écran, faire comprendre aux plus jeunes que les émotions sont passagères et il faut juste les accueillir, que c'est OK.

Rendez-vous le 5 décembre
Préparez vos plaids et votre chocolat chaud. L'arrivée de Riley et de ses nouvelles voix intérieures est calée pour le premier jeudi de décembre. Une date stratégique qui place le film comme le fer de lance de l'offre hivernale de la plateforme.












