Vous avez aimé la direction artistique dieselpunk de F.I.S.T. : Forged in Shadow Torch, alors préparez-vous, car le studio TiGames revient avec une proposition encore plus viscérale. Annoncé lors du Xbox Partner Preview Zoopunk, annoncé sur PS5, Xbox Serie X|S et PC, les développeurs nous plongent dans la genèse du conflit sanglant entre animaux et machines. Ce n'est pas juste un nouveau jeu, c'est le retour aux origines de la violence, sourcé directement auprès du studio chinois.
Une plongée dans la Première Guerre des Flammes de Zoopunk
L'histoire ne se contente pas de suivre les événements passés, elle les déconstruit. Zoopunk se déroule plusieurs décennies avant l'aventure que nous connaissons, nous transportant à l'aube de la Première Guerre des Flammes. Ici, le monde n'est pas encore totalement tombé, mais il brûle. Vous traversez des paysages déchirés, allant d'un réseau nomade de mécaniciens à une forteresse industrielle volcanique.
Mais pourquoi ce cadre est-il si important pour les fans ? Parce qu'il promet de combler les zones d'ombre du lore. La citadelle en ruine, où l'ordre militaire se décompose, offre un contraste saisissant avec les rares sanctuaires de pureté restants. C'est un environnement où la narration environnementale, point fort de TiGames, devrait briller de mille feux. On ne cherche pas ici à sauver le monde, mais à prouver qu'il mérite d'être reconstruit sur ses propres cendres.
Braton, Rayton et Trixie dynamisent le gameplay de Zoopunk
Si l'ambiance est cruciale, c'est bien le système de combat qui retient notre attention. Le studio promet une approche dynamique avec des styles distincts, et le casting en dit long sur la variété attendue. Nous retrouvons évidemment Rayton le Lapin, plus jeune, agile et rapide, expert du corps à corps. Mais il n'est pas seul.
L'ajout de Braton le Rhinocéros, décrit comme un bagarreur surpuissant maniant une épée de flammes géante, suggère une lourdeur impactante qui manquait peut-être au titre précédent. À l'opposé du spectre, Trixie l'écureuil semble introduire des mécaniques de harcèlement et d'acrobatie inédites.
Comment ces trois styles vont-ils s'imbriquer ? Si le jeu permet de passer de l'un à l'autre à la volée, cela pourrait offrir une profondeur tactique bien supérieure à celle de son aîné. Chaque cicatrice de ces personnages sert de preuve d'existence dans ce chaos mécanique.


Survie et instinct dominent l'ambiance sombre de Zoopunk
L'esthétique décrite par le studio est celle d'un monde au bord du gouffre, où les battements de cœur sont remplacés par des engrenages . Zoopunk semble vouloir pousser le curseur de la noirceur un peu plus loin. Dans ces ruines revêtues d'acier et de goudron, la frontière entre le bien et le mal s'efface au profit de l'instinct de survie.
Cette approche narrative est audacieuse. Au lieu de nous servir une épopée héroïque classique, le jeu se positionne comme une fable de survie et de mémoire. Les modifications corporelles sont présentées comme des actes de défi face au destin.
Ce thème transhumaniste ou trans-animaliste, déjà effleuré auparavant, semble ici central. TiGames ne se contente pas de faire une suite facile ; ils cherchent à donner une âme et une philosophie à leur univers de néons et de friches.

L'avenir de la licence TiGames se joue maintenant
Avec ce nouveau titre, le studio chinois transforme un succès d'estime en une véritable franchise. En explorant le passé pour mieux comprendre le présent de leur univers, ils offrent aux joueurs sur PS5, Xbox Serie X|S et PC une raison de se replonger dans cette lutte éternelle. Reste à savoir si l'équilibre entre narration mélancolique et action frénétique sera maintenu.
















