Test du jeu Waterpark Simulator : un simulateur de parc aquatique fun

Publié le : 09 Sept 2025 vers 00:41

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Test du jeu Waterpark Simulator : un simulateur de parc aquatique fun

Sorti en accès anticipé sur Steam le 22 août 2025, Waterpark Simulator s’invite dans la grande famille des jeux de gestion farfelus. Nous avons eu la chance de tester ce titre grâce à Keymailer et au développeur CayPlay qui nous a gentiment offert une clé en Early Access. Merci à eux pour cette opportunité rafraîchissante !

 

 

Devenez entrepreneur dans le monde aquatique

Dans ce simulateur de parc aquatique, vous incarnez un entrepreneur sans le sou qui dort dans une tente Quechua à l’entrée du parc. Votre mission ? Redonner vie à un vieux parc aquatique oublié du public et en faire un lieu cinq étoiles.

Construisez, réparez, nettoyez et surtout amusez-vous à transformer ce parc miteux en véritable paradis aquatique. Mais attention : la route vers les 5 étoiles est longue et semée de flaques d’eau glissantes.

 

Waterpark Simulator - Concept Art

 

Tutoriel et prise en main : un plongeon sans risque

La prise en main est simple et intuitive : touches classiques, menus lisibles, progression linéaire. Pas besoin d’un diplôme en ingénierie pour comprendre comment installer un toboggan.

Mais très vite, une impression domine : la répétitivité. Même le tutoriel vous donne déjà ce sentiment, et la suite ne dément pas. Nettoyer, réparer, recommencer… bienvenue dans le cycle éternel du maitre-nageur bricoleur.

 

Waterpark Simulator - Parc

 

Que valent les graphismes de Waterpark Simulator ?

Côté visuel, Waterpark Simulator joue dans la petite ligue. Les personnages ressemblent davantage à des figurines Playmobil qu’à des visiteurs crédibles. On peine même parfois à différencier les adolescents des séniors une fois au comptoir. Heureusement pour nous, tout est indiqué sur l’overlay. Les objets du parc sont fonctionnels, mais l’environnement autour du parc est désespérément vide, comme une ville fantôme sortie tout droit de I am Legend.

Un bon point tout de même : les détails sur les textures. Les flaques d’eau, la saleté sur les transats et les douches rouillées apportent un charme involontaire qui colle bien à l’ambiance bricolée du jeu. Et cela nous permet également de savoir qu’est ce qui a besoin d’être nettoyé ou réparé. Parce qu’après tout, on ne fait que ça.

 

Waterpark Simulator - Décoration

 

Que vaut le gameplay de Waterpark Simulator ?

La boucle de gameplay repose essentiellement sur l’entretien du parc : réparer les attractions cassées, nettoyer les flaques d’eau qui réapparaissent comme par magie, ramasser les déchets et gérer un personnel qui, soyons honnêtes, préfère prendre le soleil plutôt que bosser. Même si un système de recherche permet de débloquer de nouveaux équipements, outils et automatisations, le cœur du jeu reste très manuel. Résultat : même avec des employés sous contrat, c’est encore vous qui passez la serpillière.

Ce côté répétitif peut frustrer, mais il apporte aussi une petite touche “zen” à la manière d’un jeu de gestion relax où l’on sait à quoi s’attendre. Et surtout, le ton décalé du jeu sauve tout : voir un client en maillot de bain glisser comme une savonnette sur une flaque, pousser un PNJ du plongeoir parce qu’il a peur de sauter ou sortir son pistolet à eau pour réprimander gentiment un visiteur apporte des moments franchement absurdes qui donnent envie d’y retourner. C’est un gameplay bancal, certes, mais qui amuse grâce à ses idées un peu folles.

 

Waterpark Simulator - Toboggan

 

Un simulateur qui ne se prend pas au sérieux

Contrairement à d’autres simulateurs qui misent sur le réalisme pur, à l’instar de GOAT Simulator, Waterpark Simulator choisit une voie totalement différente : celle de l’humour et du second degré. Vous ne dirigez pas un parc aquatique “sérieux”, vous jouez plutôt dans un bac à sable où l’absurde est roi. Le but reste d’atteindre les fameuses 5 étoiles, mais le chemin pour y parvenir est truffé de situations improbables et de mécaniques volontairement décalées.

L’expérience oscille donc entre deux pôles : la gestion classique (nettoyer, réparer, améliorer) et le fun débridé (pousser des clients, tester vos nouveaux toboggan, faire fuir les clients perturbateurs). Cette identité hybride fait de Waterpark Simulator un jeu qui n’a pas peur de s’assumer.

 

Waterpark Simulator - Hot dog

 

Une durée de vie qui s’allonge comme un toboggan

La durée de vie repose sur deux piliers : la répétition et la progression. Si les premières heures se ressemblent toutes, les recherches et améliorations ouvrent des perspectives plus variées. Plus de piscines, plus de visiteurs, plus de décorations… de quoi donner envie de persévérer malgré le côté répétitif.

 

Plus de contenu déjà prévu : une roadmap qui mouille

Le développeur a déjà annoncé une roadmap ambitieuse :

  • Version 0.3 – Calm Waters : plus d’items et d’objets décoratifs.
  • Version 0.4 – Bring your friends : arrivée du multijoueur coop et d’évènements spéciaux.
  • Version 0.5 – Slides and Stars : visiteurs VIP, nouvelles attractions et toboggans personnalisables.
  • Version 0.6 – Power to the players : météo dynamique et feedback joueurs intégré.
  • Version 1.0 – Full release : mascottes, marketing et… une mafia aquatique (oui, vraiment).

Verdict final

Waterpark Simulator est un titre atypique. Pas le plus beau, pas le plus profond, mais assurément original et bourré de potentiel. On rit souvent, on peste parfois, mais on revient toujours nettoyer ce foutu transat sale.
avec 8h+ de temps de jeu.

Les points clés

  • Concept fun et décalé pour un simulateur
  • Système de recherche et progression motivante
  • Ambiance drôle avec des mécaniques absurdes
  • Roadmap bien fournie
  • Très répétitif, de A à Z
  • Graphismes datés et environnements périphériques vides
  • Gestion du personnel limitée et peu utile
  • Manque de variété dans les activités principales
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