Aion 2 s’apprête à secouer le monde du jeu vidéo avec son lancement officiel ce 19 novembre en Corée du Sud et à Taïwan. Si l'attente a été longue pour les fans du premier opus, NCsoft joue ici sa plus grosse carte de la décennie. Mais comment profiter de ce MMORPG tant convoité alors qu'il n'est pas encore disponible officiellement chez nous ? Entre l'utilisation d'un VPN et les subtilités du modèle économique, voici tout ce qu'il faut savoir pour ne pas rater le coche.
L'engouement délirant du G-Star 2025 confirme l'attente autour d'Aion 2
Il suffit de regarder les scènes surréalistes survenues au G-Star 2025 pour comprendre l'ampleur du phénomène. La presse locale a rapporté des files d'attente dépassant les cinq heures simplement pour toucher à la démo jouable. Avec seulement 30 minutes de session par personne sur les 300 postes disponibles, certains fans n'ont pas hésité à dormir devant le hall d'exposition de Busan.
Pourquoi une telle frénésie ? NCsoft ne se contente pas de sortir une suite ; l'éditeur joue sa réputation. Après quelques turbulences financières, ce titre a la lourde tâche de redresser les comptes et de redorer le blason du géant coréen.
Les premiers retours sont unanimes : la technique est là, et l'univers semble avoir retrouvé sa superbe. Mais cet engouement local suffira-t-il à convaincre le public occidental habitué à des standards différents ? C'est tout l'enjeu de ce lancement.
Jouer à Aion 2 en France : VPN et barrière de la langue au menu
Soyons clairs : si vous résidez en France, l'accès direct vous est pour l'instant refusé. Aion 2 ne bénéficie pas d'une sortie mondiale simultanée. Cependant, pour les plus impatients d'entre vous, il existe une porte dérobée. L'utilisation d'un VPN localisé en Corée ou à Taïwan est indispensable pour contourner le blocage géographique.
Une fois le client téléchargé, une bonne surprise vous attend : la pré-création de personnage est déjà active. C'est le moment stratégique pour sécuriser votre pseudo et, surtout, choisir votre camp. Le choix du serveur détermine votre allégeance, Asmodienne ou Élyséenne. Réfléchissez bien, car cette décision impactera toute votre expérience sociale en jeu.
Attention toutefois à la douche froide potentielle : le jeu n'est pas traduit en français. Il faudra donc naviguer dans les menus en version originale ou en anglais si un patch voit le jour rapidement. Est-ce un obstacle insurmontable pour les vétérans de la licence ? Probablement pas, tant les mécaniques de jeu semblent intuitives pour les habitués du genre.
Un abonnement potentiel pour sauver l'économie du jeu des bots
L'un des points les plus intéressants de ce lancement concerne le modèle économique choisi par NCsoft. L'éditeur semble avoir appris des erreurs passées concernant l'économie in-game, souvent ruinée par les "bots" et le "RMT" (Real Money Trading).
Pour contrer ce fléau, un abonnement mensuel avoisinant les 11.99€ a été mis en place. Notez bien la nuance : cet abonnement n'est pas obligatoire pour se connecter, mais il est essentiel pour débloquer les fonctionnalités de commerce, comme l'Hôtel des Ventes (HV) et les échanges entre joueurs.
C'est une stratégie audacieuse mais nécessaire. En érigeant un mur payant autour de l'économie, le studio espère décourager les fermes de bots qui polluent généralement les lancements de MMORPG gratuits. Cela garantira-t-il une économie saine sur le long terme ? C'est tout ce que l'on souhaite aux joueurs investis.

Le verdict approche pour les fans de la licence
Ce lancement du 19 novembre est bien plus qu'une simple date sur le calendrier : c'est un test grandeur nature pour l'avenir de la franchise. Entre la hype démesurée du G-Star et les barrières techniques pour les occidentaux, l'aventure s'annonce aussi épique que complexe.
Si vous êtes prêts à braver la barrière de la langue et les manipulations réseaux, les portes d'Atréia s'ouvrent enfin à vous.
Sources : Site officiel Aion 2













